«Dans deux semaines, nous lancerons, avec le Bureau de lutte contre le terrorisme des Nations Unies, un programme de prévention de l’extrémisme violent à travers l’autonomisation des jeunes en Jordanie, en Libye, au Maroc, en Tunisie. Un programme financé par le Canada», a fait savoir Audrey Azoulay dans un discours prononcé à l'occasion de l'ouverture lundi, à Paris, de la 204e Session du Conseil exécutif de l'UNESCO.
Elle a aussi évoqué l'investissement de l'UNESCO dans la prévention de l’extrémisme violent qui prend différentes formes selon les continents, exprimant son souhait de renforcer cet investissement.
Audrey Azoulay a en outre rappelé que l'UNESCO avait rendu publics, récemment, les résultats d’une étude sur la radicalisation des jeunes à travers les médias sociaux, ajoutant qu'un guide à l’attention des communautés éducatives, pour lutter contre les formes contemporaines d’antisémitisme, sera publié prochainement.
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De manière générale, l’UNESCO joue, pour cette question, un rôle essentiel au sein de l’ONU, a fait observer la Directrice générale de cette Organisation, soulignant la nécessité de continuer à s'engager dans ce domaine et à trouver des formes innovantes de prévention.
«Autour de la culture, des arts, du sport, il y a des espaces de dialogue à créer, même dans les situations les plus tendues, car ces formes d’activité transcendent la violence, permettent de mobiliser la jeunesse en ouvrant le dialogue», a ajouté Audrey Azoulay qui a, par ailleurs, mis l'accent sur l'importance de renforcer la visibilité de cette organisation pour permettre de développer de nouveaux partenariats avec des acteurs de la société civile, des fondations et des entreprises, se félicitant ainsi de l’accord signé en octobre dernier avec la Fondation OCP-Maroc, pour imaginer le futur de l’Afrique.
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«Nous devons développer des approches professionnelles pour attirer de nouveaux partenaires et de nouveaux donateurs», a-t-elle dit.
Dans ce discours, la Directrice générale de l'UNESCO a exposé sa vision pour une transformation stratégique de cette institution, afin qu'elle puisse mieux soutenir la communauté internationale dans la réalisation des objectifs qu’elle s’est fixée à travers l’Agenda 2030.
Cette transformation devrait permettre de renouer avec le rôle historique de l'UNESCO et de lui redonner les moyens d’incarner une vision ambitieuse, a-t-elle expliqué.