Le procureur chargé de l'environnement n'a trouvé aucune preuve d'un délit dans l'installation par le Maroc de cages de pisciculture à proximité d'une des îles Zaffarines, et a donc accepté de clore la procédure d'enquête ouverte à la suite d'une plainte du député du Parti populaire (PP), Fernando Gutierrez Diaz de Otazu.
Selon le ministère public, après avoir mené diverses enquêtes, il a été constaté que «les cages ancrées au fond de la mer se trouvent en dehors des limites des 500 mètres de la zone déclarée zone spéciale de conservation (ZEC)».
Lire aussi : Akhannouch au congrès du Parti populaire européen: pas de partenariat sans le Sahara marocain
Le ministère public a souligné que l'enquête a abouti à la conclusion que «rien n'indique qu'une infraction pénale ait été commise». Selon la même source, il n'a pas été accrédité qu'un dommage grave a été causé à une zone protégée, ni que l'habitat protégé a été détruit ou sérieusement altéré, ni qu'un risque de dommage grave à l'équilibre des systèmes naturels a été créé.
Dans ces circonstances, le ministère public a jugé opportun de clore la procédure d'enquête.