Champ religieux
Le roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, a restructuré le champ religieux, faisant du Maroc le premier pays arabe et musulman à organiser ce secteur en réformant le Conseil supérieur des oulémas à qui seul revient la proclamation des fatwa. La formation des imams et des prédicateurs ainsi que l'intégration de la femme dans le champ religieux ont constitué l'épine dorsale de cette réforme.
Justice
La justice a toujours constitué une priorité chez le roi Mohammed VI. Presque tous ses discours appelaient à cette réforme. Cette volonté de réforme est passée en 2013 à une vitesse supérieure quand ses grandes lignes ont été dévoilées avec la décision de réformer la justice militaire en mettant fin aux procès des civils devant cette juridiction d'exception. La réforme de la justice avait commencé par la disparition de la cour spéciale de justice qui jugeait les fonctionnaires pour corruption
Réforme constitutionnelle
Le 9 mars 2011 restera une date historique pour le Maroc moderne. Ce jour-là, le Maroc est entré dans un proscessus de changement tous azimuts au niveau démocratique, politique et social. "Sa propre évolution radicale" dans la foulée de ce qui a été appelé "le printemps arabe". Le roi avait ce jour-là transmis une feuille de route, la nouvelle Constitution qui sera adoptée à une écrasante majorité. Des élections législatives s'ensuivent, portant au pouvoir et dans le cadre de l'alternance le PJD.
Bonne gouvernance
Il s'agit d'une recommandation du roi qui a toujours prôné une meilleure gouvernance des affaires publiques. Le Conseil économique et social (CESE), créé en 1992, a vu ses attributions renforcées et la nouvelle Constitution a consolidé ses compétences en y incluant notamment le secteur environnemental. L'Institut du Médiateur, l'Instance de prévention de la corruption, le Conseil de la concurrence et autres établissements ont vu le jour pour améliorer cette gouvernance, assurer la transparence et instaurer la concurrence loyale.
Autonomie élargie
Le roi Mohammed VI a prouvé son très haut degré de patriotisme et de défenseur infatigable de l'intégrité territoriale du royaume. Il a tendu la main à l'Algérie en proposant le plan d'autonomie pour nos provinces sahariennes afin de mettre fin à un vieux conflit de 38 ans créé artificiellement par les voisins de l'est. Ce plan a été accepté, sauf par Alger, par la communauté internationale qui le qualifie de "sérieux et crédible".
Régionalisation avancée
Cette réforme du roi veut garantir un développement harmonieux du pays, chaque région devant contribuer par ses propres moyens à s'ériger en force régionale en investissant dans ses spécificités, ses ressources et son positionnement et ce, dans un cadre de "développement intégré". Il reste maintenant à renforcer le cadre juridique de cette loi sur la régionalisation, en renforçant la décentralisation et en commençant à la mettre en œuvre en 2015.
Code de la famille
En 2004, un précieux arbitrage du roi avait mis fin à un bras de fer, le nouveau code de la famille était né en accordant à la femme le rôle qui lui est dévolu au sein de la société marocaine. Tout le Maroc, et la communauté internationale, ont salué la naissance de ce code qui met presque fin à la polygamie et garantit à la femme des droits. A noter que le roi Mohammed VI avait demandé en 2008 la levée des réserves du Maroc au sujet de la convention internationale de lutte contre toutes les formes de discrimination à l'encontre de la femme.
Développement humain
Dès son intronisation, une qualification est née: "Mohammed VI, le roi des pauvres". Des initiatives ont été prises pour cette catégorie de la population. En mai 2005, le roi a lancé la plus importante, l'INDH, un chantier destiné à contribuer à la lutte contre la pauvreté, la vulnérabilité et l'exclusion.
Justice transitionnelle
Un des faits marquants du règne du roi Mohammed VI a trait à cette volonté de tourner la page des violations des droits de l'homme. Cette réconciliation restera une caractéristique du règne du roi Mohammed VI. A noter la création de l'Instance équité et réconciliation (IER) en 2004 sous la présidence de feu Driss Benzekri.Reconnaissance de la langue amazighe
La reconnaissance de l'amazigh comme langue officielle par la Constitution est une première non seulement au Maroc, mais dans toute la région où le berbérisme est présent. Cette reconnaissance avait pris ses germes, en octobre 2011, à Agdir au Moyen-Atlas avec le discours d'orientation du roi Mohammed VI et la création de l'Institut royal de la culture amazighe.Infrastructures
L'élargissement du réseau routien, la construction des aéroports et des ports comme ceux du port Tanger Med, devenu l'un des grands ports de la Méditerranée et de l'Afrique, de Dakhla, Tarfaya et celui de Nador sont autant de chantiers qui ont renforcé les infrastructures de base du royaume. L'aménagement de la vallée du Bouregreg et de la lagune Merchika s'inscrivent dans le cadre de cet élan de modernisation du Maroc.
Villes sans bidonvilles
Les bidonvilles sont en voie de disparition. Le souverain a appelé en 2001 à l'éradication des habitations de la honte. La politique de la ville est alors née avec la mise en œuvre de programmes stratégiques de développement. Le concept du "développement intégré" a été appliqué à Tanger, Casablanca, Marrakech et Rabat.
Monde rural
La fin de la marginalisation du monde rural est l'un des grands chantiers du roi. La généralisation de l'électrification a couvert en 2014 quelques 99% du monde rural. L'accès à l'eau potable se généralise bien qu'un travail colossal reste encore à faire. Le roi Mohammed VI poursuit la politique de construction des barrages, une stratégie initiée par son père feu le roi Hassan II.
Fin du monopole de l'Etat sur l'audiovisuel
Le roi Mohammed VI a mis au fin en 2002 au monopole de l'Etat sur le secteur de l'audiovisuel. Une initiative consolidée par la promulgation de la loi sur la communication audiovisuellle et la création de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Un nouveau code de la presse qui met fin à l'emprisonnement des journalistes entrera en vigueur à la fin de 2014.
Stabilité et leadership
Le roi Mohammed VI a imprégné son règne par la consolidation de la monarchie constitutionnelle et de la démocratie parlementaire. Ce processus a été appuyé par la nouvelle Constitution. Grâce aux initiatives clairvoyantes du souverain, le Maroc a renforcé sa stabilité dans un contexte régional trouble. Le Maroc a aussi contribué au renforcement de la paix régionale. Malgré les provocations du régime algérien, il a toujours tendu la main à ce pays frère. En Afrique, le roi Mohammed VI a accordé plus de visites à ce continent, illustrant la volonté du royaume de booster le partenariat avec les pays africains dans tous les domaines.