L’information a suscité beaucoup d'interrogations dans les milieux politiques depuis sa publication par un quotidien de la place dans son édition du weekend: le RNI aurait décidé de se séparer de son allié, l’Union constitutionnelle (UC), pour intégrer le prochain gouvernement.
Le360 a tenté d’en savoir plus auprès de responsables du parti de la Colombe, surtout que ce dernier avait clairement réaffirmé au lendemain des élections son alliance avec l’UC, que les deux partis intègrent le gouvernement ou optent pour l’opposition.
«Notre pacte avec l’UC est irrévocable. Et tout ce qui se dit sur le RNI préfèrant se séparer de son allié pour intégrer le gouvernement, n'est que fausses rumeurs», nous explique un membre du Bureau politique du parti.
Ce dernier ajoute que le président récemment élu, Aziz Akhannouch, a confirmé aux membres de son parti qu’aucun retour en arrière n’est possible et que le RNI respectera coûte que coûte son engagement avec l’Union constitutionnelle.
La même source souligne que «dans des contextes pareils où les tractations sont en cours en vue de former le prochain gouvernement, certaines parties tentent d’influencer le cours des négociations en lançant de fausses rumeurs».