Formation du gouvernement: pour le PAM, le PJD est le seul responsable du blocage

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Revue de presseKiosque360. Selon le SG du PAM, le PJD est le seul à avoir proposé l’article 47 dans son actuelle mouture, dans son mémorandum adressé, en 2011, à la Commission royale chargée de la réforme de la Constitution. En ceci, il est responsable du blocage que connaît la formation du gouvernement.

Le 29/01/2017 à 23h00

Le PAM en est convaincu! Le Parti de la Justice et du Développement est le seul responsable de la situation de blocage que connaissent les tractations pour la formation du gouvernement, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du lundi 30 janvier. Ceci, car PJD est le seul parti à avoir proposé la mouture actuelle de l’article 47 de la Constitution, a ainsi affirmé Ilyass El Omari lors de la session extraordinaire du Conseil international du parti, tenue à Bouznika en fin de semaine. Et le secrétaire général du PAM de préciser que lors de la présentation de leurs mémorandums à la Commission royale chargée de la réforme de la Constitution, tous les partis politiques avaient prévu cette situation de blocage et proposé des solutions de sortie. Il avait ainsi été envisagé que, passé un délai de soixante ou quatre-vingt-dix jours, selon la version de cet article, le roi charge une autre personnalité politique de former un gouvernement. Mais le PJD avait eu le dernier mot.

Le secrétaire général du PAM a de même affirmé que si le PAM n’était pas concerné par les négociations pour la formation du gouvernement, il ne saurait pour autant rester silencieux quand plusieurs institutions constitutionnelles sont paralysées.Par ailleurs, le chef de file du PAM est revenu, au cours de cette réunion extraordinaire du Parlement de son parti, sur les attaques dont il a été la cible durant ces dernières années. Celles-ci avaient visé aussi bien le parti que son actuel secrétaire général, alors même que ce dernier n’assumait encore aucune charge à la direction du PAM. «Ils ont tout fait pour que nous ne n’en arrivions pas là où nous sommes aujourd’hui», a-t-il assené devant les membres du Conseil national. «Toutes les armes ont été utilisées contre nous dans ces attaques et, pour la première fois dans l’Histoire du Maroc, tout le monde s’est mis d’accord pour nous attaquer en même temps», a ajouté El Omari, cité par le journal.

Par Amyne Asmlal
Le 29/01/2017 à 23h00