Le 28 février dernier, à Rabat, le roi Mohammed VI a présidé une importante réunion de travail consacrée au programme de mise à niveau de l’offre de la formation professionnelle, et à la modernisation de ses filières et méthodes pédagogiques. Les derniers développements de ce dossier ont été relatés par le quotidien Al Massae de ce vendredi 29 mars. On y apprend ainsi que, lors d’une conférence de presse organisée mercredi dernier, le ministre de l'Industrie, du commerce, de l'investissement et de l'économie numérique, Moulay Hafid Elalamy, a dévoilé que deux propositions gouvernementales pour la modernisation du programme de la formation professionnelle avaient déjà été présentées au roi Mohammed VI, qui les a rejetées.
En effet, selon Moulay Hafid Elalamy, le roi Mohammed VI a, lors de la réunion du 28 février, insisté sur la «nécessité d’adopter une approche réaliste en vue de mettre sur pied un véritable programme complet de qualification de la formation professionnelle, et de modernisation des filières et méthodes pédagogiques».
Lors de sa conférence de presse à l’issue de la réunion de la Commission des Investissements, sous la présidence du chef du gouvernement, Elalamy a ajouté que le souverain suivait de très près ce dossier et s’attendait à des résultats concrets en matière de formation professionnelle. «Il n’y a donc aucune place ici pour la philosophie, ni pour une stratégie qui ne débouche pas sur de bons résultats», a ajouté le ministre, avant de préciser que c’est sur cette base que l’Exécutif a pratiquement finalisé une troisième mouture de proposition qui sera incessamment présentée au roi.
En attendant, Elalamy a affirmé que son département avait déjà recensé quelque 45 Fédérations de différents corps de métiers, en vue de connaître avec précision leurs besoins en ressources humaines pour les cinq années à venir. L’objectif de ce recensement est d’identifier les domaines et les spécialités les plus demandés au niveau de la formation professionnelle. Et ce conformément à la volonté royale de veiller aux besoins prioritaires de l’économie nationale et du marché de l’emploi, tout en répondant aux attentes sociales des Marocains.