A l’ouverture du Forum du dialogue parlementaire Sud-Sud, auquel a participé une quarantaine de délégations venues de tous les coins du monde, le chef de la diplomatie marocaine a visé implicitement les adversaires de l’intégrité territoriale du Maroc qui exploitent ces espaces de discussions pour véhiculer leur hostilité.
Le régime militaire d’Alger, rappellent les observateurs, excellent dans cet art. Et d’expliquer que «de nombreuses expériences d'initiatives précédentes de rapprochement ou d'intégration, sous diverses formes, ont prouvé que leur capacité à atteindre les objectifs escomptés est tributaire de leur souci d'éviter les tentatives visant à les impliquer dans des questions controversées qui s'opposent aux aspirations et aux objectifs de leurs fondateurs et en faire ainsi un terrain de conflits et d'alignement idéologique».
Il s’agit de «tentative pour gagner des batailles fictives dont les vraies parties ont échoué à les promouvoir à l'échelle internationale, notamment en termes de légitimité internationale, dont l'ONU demeure l'espace multilatéral le plus efficient pour les résoudre», a précisé Nasser Bourita.
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Le ministre a poursuivi que le Maroc, membre actif de l'Organisation des Nations Unies, «soucieux d'adhérer aux principes du droit international, s'engagera résolument dans la réalisation des objectifs de cette initiative et lui donnera l'impulsion nécessaire, afin que ce soit un espace de dialogue et de coopération gagnant-gagnant, tout en veillant à prendre en compte les intérêts de tous les membres».
Quant au président de la Chambre des conseillers, Enaam Miyara, il a axé son intervention sur l’importance de ce forum qui se tient sous le haut patronage du roi Mohammed VI, appelant au renforcement de la coopération entre les différents regroupements parlementaires des quatre continents.
Les travaux du Forum du dialogue parlementaire Sud-Sud des Sénats et conseils équivalents d'Afrique, du monde arabe, d'Amérique latine et des Caraïbes, organisé par la Chambre des conseillers, ont débuté vendredi à Rabat.
Cette rencontre est marquée par la présence des représentants des sénats de plus de 31 pays des trois groupes géopolitiques.