Comme prévu, la dépouille de Mohamed Abdelaziz, décédé mardi 31 mai dans une clinique à Rochester, Minnesota, aux Etats-Unis, est arrivée ce vendredi à Tindouf. A l’aéroport de la wilaya de Tindouf, il y a eu évidemment la famille et les proches du défunt et, comme l’on pouvait s’y attendre, une présence massive des officiels algériens, chapeautés par le président de l’Assemblée populaire nationale (Parlement algérien), le vice-ministre de la Défense, Gaïd Salah, et le wali de Tindouf.
Par contre, et contrairement aux allégations colportées par la machine de propagande du Polisario, aucune personnalité politique étrangère n’était à signaler. La preuve, à qui veut bien voir, que la «RASD» n’existe que pour et grâce à Alger, à l’origine de la création de cette entité chimérique.
Hier jeudi, une source officielle marocaine avait indiqué que le décès du chef du Polisario constituait "un non-événement d'un point de vue politique", en soulignant que sa disparition n'aura "aucun impact" sur le dossier saharien. En effet, le Polisario n'est qu'une marionnette d'Alger, qui en tire les ficelles depuis qu'elle a inventé de toutes pièces ce conflit dans une tentative de nuire aux intérêts du royaume du Maroc.
Réagissant à ce décès, la source officielle marocaine a indiqué que "tout décès est regrettable", notamment pour la famille et les proches du défunt qui résident chez eux au Maroc.
Pour rappel, Mohamed Abdelaziz sera inhumé, demain samedi à Bir Lahlou, conformément au voeu du défunt qui a manifesté, peu avant son décès mardi dernier, d'être enterré dans cette localité marocaine située à l'autre bout du mur de la défense.