Le RNI refuse de participer à un gouvernement intégrant l’Istiqlal. C’est ce qui ressort de la dernière réunion, tenue mardi, entre le chef de gouvernement désigné et le président du parti de la Colombe, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition du jeudi 1er décembre. Les négociations pour la formation du gouvernement sont donc, de nouveau, dans l’impasse.
Selon une source du parti de la Lampe, citée par le journal, «le PJD et le PPS ne sont pas près de revenir sur leur alliance avec l’Istiqlal et c’est à l’autre partie de chercher un moyen de surmonter le blocage». Or, le blocage risque de durer longtemps puisque Aziz Akhannouch est appelé à accompagner le roi au Nigeria, dans le cadre de la prochaine étape de la visite africaine du souverain.
Le quotidien, réputé proche du PJD, affirme que l’Istiqlal a failli torpiller toutes les réunions de Abdelilah Benkirane et de Aziz Akhannouch, notamment leur brève rencontre en marge des travaux de la COP22, à Marrakech. Toujours est-il qu'il faudra attendre le retour d’Akhannouch, tenu par le PJD pour responsable du blocage, pour espérer du nouveau. Car le fait est que le RNI détient aujourd’hui la clé des négociations pour la formation du gouvernement.
Cela dit, estime Abdelali Hamieddine, membre du secrétariat général du PJD, au cas où le blocage persisterait, il n’y aurait d’autre issue, du point de vue constitutionnel, que d’organiser de nouvelles élections dans les plus bref délais.
