Une course contre la montre. C’est en ces termes que Al Ahdath Al Maghribia, dans sa livraison du 28 septembre, décrit la recherche des profils ministrables opérée par les trois partis politiques qui forment la nouvelle coalition gouvernementale, en l’occurrence le Rassemblement national des indépendants (RNI), le parti Authenticité et modernité (PAM) et le parti de l’Istiqlal (PI). Il s’agit d’une course contre la montre, tant ces trois partis devraient proposer leurs candidats aux différents postes ministériels dans une courte durée accordée par le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch.
Selon Al Ahdath Al Maghribia, le choix des ministrables intervient après l’accord trouvé entre les trois formations qui composent la nouvelle majorité gouvernementale sur l’architecture de l’Exécutif, axé sur trois principaux pôles. Le quotidien, citant une source proche des tractations, relève ainsi que la nouvelle architecture gouvernementale serait différente de l’Exécutif sortant, avec une affectation de quelques portefeuilles dans les nouveaux pôles voulus par le Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, pour plus d’efficacité de la nouvelle équipe gouvernementale.
D’après la même source du quotidien, l’objectif du nouveau gouvernement est la réforme de plusieurs institutions publiques. Pour rappel, ce chantier a été entamé à la fin du mandat du gouvernement sortant, sous la supervision du ministère de l’Economie et des finances.
A en croire Al Ahdath Al Maghribia, le RNI, le PAM et le PI formant la nouvelle majorité gouvernementale peinent à trouver des candidats pour occuper des postes ministériels. D’autant plus que les critères convenus entre les trois partis reposant sur la nécessité de présenter des nouveaux candidats qui n’ont jamais eu de responsabilités gouvernementales. Les trois formations s’étaient également engagées à présenter des femmes et des jeunes à la tête des prochains ministères, pour consacrer la diversité attendue du nouvel Exécutif.
Ces profils sont désormais sur la table du Chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, qui est, selon Al Ahdath Al Maghribia, submergé par une avalanche de CV. D’après le quotidien, les partis formant la nouvelle coalition gouvernementale ont eu recours à certains militants de leurs formations ayant gelé leurs adhésions, voire même des sympathisants ayant travaillé sur les programmes électoraux, pour finaliser les listes des ministrables.