En vue de la formation du prochain gouvernement, le RNI a constitué une commission pour étudier les dossiers de candidature des cadres ministrables du parti. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du week end (25 et 26 septembre), que cette commission comprend l’ex-président de la Chambre des représentants Talbi Alami, l’ex-ministre de la Justice Mohamed Aujjar, l’ex-ministre des Finances Mohamed Boussaid et Mustapha Baitas membre du bureau politique. Ce quatuor va réaliser une étude préliminaire d'une dizaine de dossiers de candidature déposés par les militants du RNI avant de les adapter avec les secteurs ministériels qui reviendront au parti.
Des sources indiquent que les membres de cette commission se sont réunis, jeudi au siège central du parti au quartier Riad, pour se pencher sur ces candidatures avant de transmettre leurs conclusions au patron du RNI. Le chef du gouvernement désigné, Aziz Akhannouch, avait déclaré lors de la conférence tripartite avec ses alliés que les noms des ministres seront soumis à la validation royale aussi vite que possible.
Le quotidien AL Akhbar rapporte que le dirigeant du PAM, Mehdi Bensaid, a indiqué que la date limite de constitution de son équipe est fixée au 8 octobre pour respecter l’agenda de la rentrée parlementaire. Autant dire que les choses sérieuses ont commencé pour les chefs de la coalition des trois partis (RNI, PAM et PI). Il faut d’abord qu’il se mettent d’accord sur le nombre des postes ministériels à attribuer à chaque parti avant de s’attaquer à ce qui est plus dure en l’occurrence la répartition des postes par secteurs ministériels.
Ce qui n’est pas une sinécure quand on sait que cette alliance n’a pas marché, à tous les coups, lors des élections des présidents des conseils communaux et régionaux. Les dirigeants des trois partis devront résoudre l’équation des ambitions concurrentes de leurs militants qui aspirent à devenir ministres. Leur tâche sera éminemment difficile quand on sait qu’ils doivent proposer trois noms pour chaque département avant que l’un deux ne soit validé par le roi Mohammed VI.