Gaza: le Maroc dénonce le bombardement du siège de la Commission qatarie pour la reconstruction

Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita.

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a exprimé, mercredi à Rabat, la condamnation par le Maroc des agissements d’Israël dans la Bande de Gaza, le dernier en date étant le bombardement du siège de la Commission qatarie pour la reconstruction de Gaza, en violation des règles du Droit international et du Droit international humanitaire.

Le 15/11/2023 à 20h02

«Il existe, bien évidement, une forte préoccupation face à ce qui se passe, particulièrement les pertes humaines, parmi les civils en raison des agissements d’Israël dans la Bande de Gaza, dont le dernier en date est le bombardement du siège de la Commission qatarie pour la reconstruction de Gaza, que le Royaume du Maroc dénonce», a affirmé le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue hongrois, Peter Szijjarto, à l’issue de leurs entretiens.

Nasser Bourita a ajouté que la mort d’un grand nombre de civils, comme l’a soulignée le roi Mohammed VI dans son discours au Sommet arabo-islamique tenu le weekend dernier à Riyad, est «inacceptable, quelle que soit la partie qui est derrière» ces actes, notant que le Maroc condamne clairement que les forces israéliennes continuent à tuer les enfants et les femmes à Gaza.

Il a rappelé que le Souverain a appelé à une désescalade urgente et concrète, à mettre fin aux agressions militaires pour aboutir à un cessez-le-feu durable et vérifiable, et à garantir la protection des civils de sorte qu’ils ne soient plus pris pour cible. Nasser Bourita a également souligné que l’instauration d’une perspective politique à même de relancer la solution à deux États est la voie pour parvenir à un règlement juste et global de la question palestinienne.

Faute d’une perspective politique, la région restera toujours dans une phase de gestion des crises avec son lot de tension, de violence et de contre-violence, a ajouté le ministre. Il a relevé à cet égard que la communauté internationale et les pays influents doivent dépasser ce stade concernant la cause palestinienne pour passer à l’étape de la restauration de la confiance en vue du lancement de négociations sérieuses à même d’aboutir à une solution juste, globale et durable à cette question, conformément aux résolutions de la légalité internationale et sur la base de la solution à deux États.

Et de conclure que cette conjoncture exige de tous de faire preuve de rigueur et de responsabilité pour mettre un terme aux agressions israéliennes contre le peuple palestinien et faire prévaloir la logique de la raison et de la sagesse en vue d’instaurer une paix juste et durable dans la région et garantir la sécurité et la stabilité pour l’ensemble de ses peuples.

Par Le360 (avec MAP)
Le 15/11/2023 à 20h02