L'activiste française pro-polisario, Claude Mangin, avait été autorisée, en vertu d'un compromis convenu avec le Quai d'orsay, à rendre visite à son époux, Naâma Asfari, détenu à la prison de Kénitra où il purge une peine de 30 ans pour son implication avérée dans les tristements célèbres événements de Gdeim Izik. Le360 s'était fait l'écho du déplacement de cette agitatrice impénitente à ladite prison de Kénitra, où elle a pu voir son époux, en compagnie d'Abdelhak Eddouk, membre de la Commission régionale du CNDH.
Vous l'aurez compris: l'agitatrice française pro-séparatiste devait s'en tenir au strict respect de l'aspect humanitaire de cette visite, notamment en s'abstenant de toute activité ou prise de contact à caractère politique.
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Or, ce n'était nullement le motif réel du déplacement de Claude Mangin, qui n'a d'ailleurs jamais ressenti aucun embarras à s'afficher ostentatoirement avec les mercenaires séparatistes, lors de ses visites répétitives et néanmoins intéressées à Tindouf. "Claude Mangin, qui a rendu visite à son conjoint mis en cause dans la tristement célèbre tuerie de Gdeïm Izik avec son cortège de 11 éléments des forces de l'ordre tués sauvagement alors qu'ils étaient mains nues, déborde du cadre humanitaire convenu pour tenir, à l’issue de chacune de ces visites, des rencontres avec des activistes séparatistes ainsi que des cadres d'annahj addimocrati", confirment à le360 des sources concordantes.
Plus encore, le caractère politique de ces rencontres a été confirmé par l'intéressée elle-même. En effet, Claude Mangin s’est renseignée, à l'occasion de son dernier déplacement, sur la situation politico-sécuritaire au Maroc, avant de rendre compte de ses activités au cadre du polisario El Bachir Mustapha Sayed (soi-disant "ministre des territoires libérés et des jaliates de la pseudo-rasd”), en perspective de sa visite projetée en février 2019, aux camps de Tindouf pour assister à la commémoration de l’anniversaire de la proclamation de la pseudo-"rasd", prévue le 27 février prochain.
De qui se moque-t-elle alors, cette soi-disant "amie du peuple sahraoui"?