Le Cercle “Eugène Delacroix”, une association d’élus français d’origine marocaine, a salué le renvoi, devant une juridiction civile, du procès des 25 personnes poursuivies pour assassinat de 11 membres des forces de l’ordre, lors des événements dramatiques survenus en novembre 2010 dans le camp de Gdeïm Izik.
Se félicitant de la possibilité pour les familles des victimes de ce drame de se constituer partie civile, l'association s'est dite disposée à leur apporter toute forme de soutien.
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Pour rappel, vingt-quatre individus pro-séparatistes avaient été condamnés à de lourdes peines en 2013 par le tribunal militaire de Rabat pour leur implication avérée dans les événements tragiques survenus à Gdeïm Izik, à une dizaine de kilomètres de la ville de Laâyoune.
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Onze éléments des forces de l'ordre avaient été sauvagement tués lors de ces événements, après leur intervention pour démanteler un camp que des activistes pro-séparatistes voulaient transformer en "Tindouf Bis", exploitant des revendications à la base sociales, à des fins visant à porter atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc.