Vaine tentativeLes accusés, à travers cette attitude d’obstruction et de mépris à l’égard des victimes, veulent saboter le procès qui se déroule devant une juridiction civile, ont-ils affirmé. "Depuis le début du procès, les accusés ont tout essayé pour saboter le procès et empêcher la justice de faire son travail", a déclaré à la presse, Me Emmanuel Tawil, avocat au barreau de Paris. "Mais cette tentative n’aboutira probablement pas. Il n’y a pas de raison de penser que le procès ne se poursuivra pas", a estimé Me. Tawil.
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"Créer le buzz"Selon l'avocat, cette attitude est également une forme de mépris à l’égard des victimes. "Ce n’est pas une surprise, vu que depuis le début du procès, les accusés n’ont pas eu de cesse de manifester leur mépris profond à l’égard de leurs victimes", a fait remarquer Me. Tawil. "La tournure qu’a pris le procès ces dernières semaines n’était pas favorable à leur égard. C’est la raison pour laquelle, ils veulent détourner la vérité et créer le buzz", a-t-il dit. Selon Me. Tawil, ce procès se déroule dans les conditions d’un procès équitable. "Les accusés ont toujours eu la possibilité de faire valoir leurs droits mais cela ne leur permet pas d’apparaître comme les victimes de la justice marocaine", a-t-il dit.
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"Mépris de toute règle de droit"Pour Me. Yves Repiquet, avocat et ancien bâtonnier de l'Ordre du Barreau de Paris, "ces accusés méprisent la vie, le droit et la justice. Ils méprisent toute règle de droit, comme ils ont méprisé la vie de ces malheureux qui sont tombés sous leurs coups alors qu’ils étaient désarmés". "Les règles de droit sont respectées dans ce procès. Tout le monde a pu observer depuis des semaines que les garanties d’un procès équitable sont totales", a affirmé Me Repiquet. Les accusés, poursuivis dans le cadre de l'affaire des événements de Gdim Izik, et leurs avocats ont décidé de se retirer du procès, qui se poursuit devant la chambre criminelle près l'annexe de la Cour d’appel à Salé.