La Cour avait décidé, lors de l'audience du 8 juin dernier, de mettre en oeuvre la procédure d'absence, après l'absence du mis en cause pour la troisième fois consécutive.
Elle avait décidé en janvier dernier de séparer des autres dossiers, celui de Mohamed Ayoubi, qui avait été condamné à 20 ans de prison avant le recours de la Cour de cassation, compte tenu de son état de santé qui ne lui permettait pas d'assister aux audiences.
La Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel à Salé a écouté les plaidoiries de la défense de la partie civile, après audition des témoins et des membres de la commission d'expertise médicale chargée de réaliser des rapports à ce sujet à la demande de la défense des accusés.
Le tribunal militaire de Rabat avait prononcé, le 17 février 2013, des peines allant de 20 ans de prison ferme à la perpétuité contre les accusés dans ces violences, poursuivis pour "constitution de bandes criminelles et violences sur les forces de l'ordre ayant entraîné leur mort avec préméditation, mutilation de cadavres et complicité".
Les violences de Gdim Izik avaient fait 11 morts et 70 blessés parmi les forces de l'ordre et quatre parmi les civils, ainsi que d'énormes dégâts matériels au niveau des établissements publics et des biens privés.