Un facho, on le sait, ça s’ennuie. Il a besoin, pauvre de lui, d’une soupape, un exécutoire, tellement il a horreur du vide ! Or, au lieu de s’adresser au premier psy du coin de rue pour ouvrir les vannes à ses complexes, il préfère éructer en public sans, peut-être, se rendre compte des effets nauséeux que son attitude mesquine, pitoyable de surcroît, pourrait produire. Il en va ainsi de ce minable de Geert Wilders, qui vient de se rappeler à notre triste souvenir en bavant cette fois sur un symbole marocain de démocratie, au nom de laquelle il se permet de parler mais qu’il adore abhorrer, à l’instar de tous les racistes du monde : le Parlement marocain.
Alors, que nous apporte-t-il de bien «nouveau» ce Geert Wilders après sa sortie haineuse en 2014 contre les Marocains des Pays-Bas et sa petite et néanmoins abjecte phrase «Je veux moins de Marocains aux Pays-Bas» ?! pour laquelle il a écopé d’un procès retentissant et d’une véritable volée de bois vert de la part du pays de Spinoza et de Van Gogh ?
Pas plus tard que le 17 décembre courant, il a posté sur son compte twitter une photo de la rentrée parlementaire, inaugurée par le roi Mohammed VI. Rien que ça ! Sur cette photo, l’on peut bien apprécier la levée des parlementaires, députés et conseillers compris, vêtus du costume traditionnel marocain (djellabas), pour saluer la plus haute autorité du royaume, le souverain Mohammed VI, venu donner le coup d’envoi à la nouvelle année législative marocaine.
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Le bon sens veut que cet acte soit salué par tout démocrate qui se respecte à travers le monde, et surtout dans un pays de grande tradition démocratique comme les Pays-Bas. Or, ce n’est pas de cet œil que semble le voir l’irrévérencieux Geert Wilders. Ce politic(h)ien à deux sous veut se moquer de la démocratie marocaine, flattant ainsi dans le sens du poil la bête monstrueuse que l’Europe croyait à tort avoir enterré à tout jamais avec la dernière pelletée jetée sur la tombe de la peste nazie.
Or, ce serait faire preuve de cécité que de le penser aujourd’hui. La présence de cette raclure de Geret Wilders montre, à qui veut bien voir, que la bête immonde est là arborant encore et toujours sa face hideuse et guettant la moindre occasion pour distiller sa misanthropie. Pitoyable !