Dans une déclaration lue en son nom, à l'occasion du débat sur le rapport de la Haute commissaire aux droits de l'homme, le groupe a insisté sur l’importance fondamentale de l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc, relevant que cette solution a été reconnue par le Conseil de sécurité des Nations Unies comme la voie unique et exclusive qui permettra le règlement de ce différend régional.
La déclaration lue par l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève, Omar Zniber, s'est félicitée de l’interaction constructive, volontaire et soutenue du Royaume avec le Haut-commissariat aux Droits de l’Homme.
Les pays membres du groupe ont, en outre, mis en avant l’interaction constructive, volontaire et soutenue du Maroc avec le système onusien des droits de l’Homme, en particulier avec le Haut Commissariat des droits de l’homme (HCDH) et le mécanisme de procédures spéciales.
Dans ce cadre, poursuit la même source, "12 procédures spéciales ont visité le Maroc, y compris ses villes du Sahara : Dakhla et Laâyoune, où elles ont eu un accès libre et total à tous les acteurs, y compris les représentants de la société civile locale".
“C’est également dans ce cadre que le Maroc a accueilli une mission technique du HCDH, intervenue sur invitation du gouvernement du Maroc, et a visé le renforcement des capacités d’action des institutions nationales”, rappelle le document.
Dans cette déclaration soutenue par l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar, le Bahreïn, le Koweït, le Sultanat d’Oman, la Jordanie, les Comores, le Gabon, le Burundi, le Djibouti, le Sénégal, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, la Guinée, la Côte d’Ivoire, Sao Tomé et Principe, le Burkina Faso, Guatemala, Paraguay outre le Maroc, l’accent a été également mis sur les efforts du Royaume pour le règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Ainsi, le groupe des États soutenant l’intégrité territoriale du Maroc relève que “la question du Sahara est un différend politique géré à New York où le Conseil de sécurité déploie des efforts pour faciliter l’aboutissement à une solution politique, négociée et mutuellement acceptable”.
Pour les pays membres du groupe, le règlement de ce différend permettra de réaliser les aspirations des peuples africains et arabes pour l'intégration et le développement.
Par ailleurs, dans une déclaration lue au nom au Maroc, M. Zniber a insisté sur les questions concernant la réduction de la pauvreté et des inégalités et l'inclusion des objectifs de développement comme étant des questions transversales qui doivent se trouver au centre du combat pour la promotion des droits de l'homme.
Le diplomate marocain a relevé que la promotion efficace des droits de l'homme est tributaire de la mise en oeuvre des moyens adéquats pour réduire l'impact des changements climatiques et prévenir tous les défis qui se posent par rapport aux nouveaux défis tels que l'intelligence artificielle et l'exploitation des données à caractère personnel.
Il a indiqué que le Maroc, en tant que Core groupe sur les questions de corruption, de la jeunesse, des droits de l'homme et de la Syrie continuera d'oeuvrer pour parvenir à des résolutions qui puissent apporter une plus-value opérationnelle et tangibles aux travaux du Conseil.
Pour ce qui est des mesures d'efficacité, le Royaume continuera son action active en vue de permettre aux discussions en cours de déboucher sur des pistes d'amélioration et de renforcement des mécanismes actuels, notamment en ce qui concerne les procédures spéciales, a-t-il dit.
D'autre part, en réponse à une déclaration hostile et dénuée de tout fondement faite par des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, M. Zniber a relevé que cette déclaration "n'est rien d'autre qu'une énième tentative d'essayer de ramener, en vain, au sein du Conseil une question qui comme chacun le sait, est avant tout politique et est traitée exclusivement par l'ONU.
Il a fait constater, dans ce sens, que plusieurs délégations se dissocient de plus en plus de ce groupe, constatant l'instrumentalisation déplorable dont ils font objet.
Il a rappelé, dans ce sens, que contrairement à la réunion organisée à Prétoria par l'Afrique du sud et qui s'est soldée par un échec tant en terme de participation que de contenu, le Maroc a accueilli une conférence ministérielle, le 25 mars dernier, qui a réuni l'écrasante majorité des pays africains venus tous réitérer la primauté du cadre onusien pour résoudre ce différend politique.
Tout en soulignant que l'Algérie reste la principale entrave au règlement de ce conflit régional, il a noté que ce pays continue d'interdire l'enregistrement des populations retenues dans les camps de Tindouf en contradiction totale avec les résolutions du Conseil de sécurité, viole constamment le droit de ces populations à la mobilité en les empêchant de circuler librement et soutien un groupuscule qui exploite les enfants à des fins armées et qui commet des violations ignobles à l'encontre des femmes.
Il a réitéré l'attachement de la délégation marocaine, comme la majorité des autres délégations, à maintenir un climat serein et constructif lors des débats au sein du conseil, notant que le conseil n'est pas le lieu approprié pour étaler les divergences et les hostilités. "Bien au contraire, le Conseil a une mission noble qui se doit d'apporter le soutien et la protection nécessaire aux droits de l'homme dans le monde", a-t-il ajouté.