La Directrice du "Centre du Sahara pour l’information, les études et les recherches", qui a pris part aux travaux de la 32e session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à Genève, a attiré l’attention des participants sur les atrocités dont sont victimes cette catégorie de population dans les camps de Tindouf, notamment la procréation forcée, le viol et la séquestration.
Intervenant lors d’un évènement parallèle organisé par "la Commission arabe des Droits de l’Homme" sur "la réhabilitation et la réintégration des femmes victimes des conflits armés", Mahjouba Daoudi a pointé du doigt la persistance de l’Algérie et des milices armées du Polisario dans leur déni des droits les plus élémentaires des femmes et des enfants des camps.
L’activiste des provinces du sud du royaume a mis au grand jour le rôle de l’Algérie qui demeure, au regard du droit international, le seul pays responsable de ces dépassements inadmissibles.