Les noms proposés par le Mouvement populaire (MP) et le Parti du Progrès et du socialisme (PPS), pour remplacer les quatre ministres limogés suite à la colère royale, ne feraient pas l’affaire, rapporte Assabah dans sa livraison de ce lundi 18 décembre. En effet, les noms proposés par les deux partis, qui ont donc été invités à proposer d’autres profils, n’auraient pas été agréés en hautes sphères.
Mais la tâche semble plus aisée pour le PPS que pour le MP qui peine à trouver les candidats aptes à remplacer ses deux ministres limogés, soit Mohamed Hassad à l’Education nationale, et Labri Benchiekh à la formation professionnelle.
Au-delà du remplacement des quatre ministres MP et PPS, le journal soulève une autre problématique, à savoir celle de la désignation de la personnalité tant attendue au poste stratégique de ministre des Affaires africaines.
Cela dit, ajoute Assabah, il faudra compter avec les appétits du RNI, parti qui pousserait vers un remaniement plus élargi et devrait permettre aux Bleus de mettre la main sur d’autres départements stratégiques comme l’Education nationale.
Toujours est-il que le remaniement du gouvernement ne semble pas être pour demain.Le chef de l’Exécutif dit mener ses tractations avec les partis de la majorité, mais il faudra toujours l’aval du souverain. Le roi Mohammed VI se trouvant en déplacement à l’étranger, le gouvernement El Othmani II ne sera visiblement pas pour cette fin 2017.