Gouvernement: le RNI défend le bilan de ses ministres auprès de la fondation diplomatique

Le360-Mehdi

Le RNI a défendu ce vendredi son bilan gouvernemental auprès d'une trentaine d'ambassadeurs accrédités à Rabat, réunis à l'initiative de la Fondation diplomatique que préside Abdelaati Habek.

Le 16/09/2016 à 18h25

Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a défendu ce vendredi son bilan gouvernemental auprès d'une trentaine d'ambassadeurs accrédités à Rabat, réunis à l'initiative de la Fondation diplomatique que préside Abdelaati Habek. Il a, au passage, clairement affiché l'ambition de son parti de remporter les élections législatives du 7 octobre.

C'est Anis Birou, membre du bureau politique du RNI, qui a été chargé du plaidoyer en faveur de ce bilan, secteur par secteur pour les huit ministres RNIstes qui ont siégé dans le gouvernement d'Abdelillah Benkirane, patron du PJD.

Anis Birou a saisi cette occasion en allant jusqu'à s'approprier l'ensemble des réalisations du gouvernement. Il a évoqué l

a baisse du déficit budgétaire à 3,5%, la réduction du déficit commercial à 15,5%, la hausse des réserves de change à huit mois d'importations, la maîtrise à 63,4% du PIB le taux de la dette, la réforme de la Caisse de compensation et la réforme de la Caisse marocaine des retraites (CMR).
Et d'ajouter que les transferts des MRE ont augmenté en 2016 passant à 42 milliards DH, en 'augmentation de 4% par rapport à 2015

. Anis Birou n'a pas manqué par ailleurs de rappeler l'apport politique qu'a joué le RNI pour "sauver le bateau". "Nous avons contribué en 2013 à sortir le gouvernement 1 de la grave crise après le départ de l'istiqlal", a souligné Anis Birou.

"C'est un sacrifice qu'avait fait le RNI pour sauver le gouvernement et ce à la demande du PJD. L'intérêt de la nation nous a réuni", a-t-il ajouté précisant que le pôle économique dont a été en charge le RNI a donné ses fruits.

A propos des élections législatives du 7 octobre, le responsable du RNI a indiqué que son "parti cherche à remporter les élections, être premier et non deuxième. Nous avons les moyens pour atteindre cet objectif", a-t-il conclu.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 16/09/2016 à 18h25