Gouvernement: les nominations aux hautes fonctions aiguisent l’appétit des ministres

Le360 : Adil Gadrouz

Revue de presseKiosque360. Le chef du gouvernement et ses ministres semblent être entrés dans une course contre la montre pour accélérer la cadence des nominations aux hautes fonctions dans leurs départements.

Le 06/09/2017 à 22h01

Pas moins de cent nominations aux hautes fonctions seront approuvées dans les six prochains mois par le gouvernement, conformément aux dispositions de l’article 92 de la Constitution. 

Ces postes à pourvoir sont vacants, suite à des départs à la retraite, des mises à l’écart par les ministres eux-mêmes ou des limogeages pour mauvaise gestion. Et il ne fait nul doute qu'ils aiguisent non seulement l’appétit des ministres mais, aussi, celui du chef du gouvernement qui compte bien mettre à profit l’article de la Constitution et lancer «des appels à candidature sur mesure».

En effet, ces appels seront remportés, en fin de compte, par des partisans ou des proches des directions partisanes, comme ce fut le cas lors du précédent mandat, fait remarquer le quotidien Assabah dans son édition de ce jeudi 7 septembre. Et de souligner que la majorité gouvernementale semble parfaitement s'entendre sur cette question des nominations aux hautes fonctions, lors même que les désaccords en son sein ne manquent pas.

D'ailleurs, poursuit Assabah, «les leaders de la majorité n’arrivent toujours pas à signer une charte qui permettrait de cadrer l’action gouvernementale et d'en bannir la politique du règlement de comptes, instaurée par Benkirane, qui avait appelé son parti à opter pour une approche critique du gouvernement au lieu d’un soutien sans équivoque».

Par Mohamed Younsi
Le 06/09/2017 à 22h01