À l’issue d’une réunion avec les quatre principaux syndicats représentant les enseignants, présidée par Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, en présence de Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion Économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, et d’un représentant du ministère délégué chargé du Budget, le ministère a pu annoncer une «nouvelle avancée».
Ce progrès est le résultat d’un dialogue préalablement initié avec ces quatre syndicats, les plus représentatifs, qui avaient déjà signé un premier accord, conclu le 10 décembre dernier.
Selon Al Akhbar de ce mercredi 20 décembre 2023, le ministère de l’Éducation nationale a convenu avec les représentants de ces quatre syndicats que «les dispositions du statut fondamental s’appliqueront à tous les fonctionnaires relevant de ce département, qu’il s’agisse de ceux employés conformément au statut général de la fonction publique, ou de ceux recrutés conformément aux dispositions de la loi n°07.00, relative à la création des Académies régionales d’éducation et de la formation (AREF)».
Le quotidien précise que les participants à cette réunion, qui intervient dans un contexte encore marqué par des appels à de nouveaux mouvements de grèves, ont convenu d’utiliser le terme de «fonctionnaires» au lieu de celui de «ressources humaines» dans l’ensemble des articles définissant ce statut, tout en y limitant les tâches des «cadres pédagogiques» à celles dévolues à l’enseignement, à l’éducation, à l’évaluation et à leur participation aux examens.
Al Akhbar, qui a pu avoir accès au procès-verbal sanctionnant cette réunion, présidée par Chakib Benmoussa, précise aussi qu’un accord a pu être scellé avec les représentants syndicaux «sur la suppression du cadre de l’enseignant du secondaire collégial du statut unifié», et «sur l’inclusion de tous ceux qui sont entré en fonction depuis 2016», «dans le cadre d’Enseignant de l’enseignement secondaire qualifiant».
Les participants à cette réunion ont tenu, explique le quotidien, au fait que certains de ces enseignants «poursuivent leurs missions dans le cycle de l’enseignement secondaire collégial pour combler le besoin».