La fuite en avant du Polisario, explique cette même source, intervient en réaction à la résolution 2548 du Conseil de sécurité, adoptée le 30 octobre, et à travers laquelle le Conseil a fait preuve à la fois de clarté et de constance. Le Conseil a ainsi été clair dans sa définition de la solution politique, qui doit être "réaliste, pragmatique, durable, et fondée sur le compromis", et du processus exclusif qui doit y mener : celui des tables rondes avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, et du Polisario, appelés à rester engagés dans un esprit de réalisme et de compromis tout au long de sa durée et de sorte qu’il aboutisse, détaille la même source.
L’organe exécutif de l’Onu a aussi fait montre de constance dans son appui à l’Initiative Marocaine d’Autonomie, qualifiée comme "sérieuse et crédible". "En somme, la dernière résolution du Conseil de Sécurité n’a fait que signer la déchéance définitive des chimères de l’Algérie et du Polisario", se réjouit notre source.
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Par ailleurs, le Polisario cherche, par le biais de ces agissements, à se dérober à la pression de la contestation toujours plus grande dans les camps de Tindouf, où le groupe séparatiste ne se maintient qu’à la faveur d’une répression féroce facilitée par le pays hôte, qui lui a dévolu l’autorité sur les camps de Tindouf en flagrante violation du droit international humanitaire. "Il s’agit d’un mouvement moribond, sans légitimité aucune", affirme cette source, qui remarque qu'un mouvement alternatif, celui des Sahraouis pour la Paix "ne cesse de remettre en cause ses prétentions à la soi-disant représentativité".
Cette fuite en avant, poursuit la même source, se fait également face à une réalité immuable: celle de la marocanité du Sahara sur le terrain, avec des investissements colossaux dans le cadre du nouveau modèle de développement pour les Provinces du Sud lancé par le roi en 2015, et de l’ouverture des Consulats généraux de seize pays africains et arabe dans les Provinces du Sud.
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L’ouverture de ces représentations diplomatiques constituent une affirmation sans équivoque de la marocanité du Sahara, soutient notre source, qui assure que d’autres pays rejoindront cette dynamique en ouvrant des Consulats généraux dans le Sahara marocain.
La source note que l’organe de presse officiel algérien, l’APS, ne cesse de se faire l’écho des gesticulations désespérées du Polisario, ce qui trahit la fébrilité et du désarroi de l’Algérie, dont l'appui est le seul garant de l’existence du Polisario.
Le Maroc, dans sa sérénité et sa détermination, avancera dans la voie tracée par Sa Majesté le Roi s’agissant de la question de son intégrité territoriale, souligne la source. Elle affirme que le Royaume reste "respectueux de la légalité internationale, mais restera ferme dans ses positions et ne cédera pas aux surenchères et aux provocations des autres parties, qui cherchent à entraîner la région dans une spirale d’instabilité".
Le Conseil de Sécurité et à travers lui la Communauté internationale sont témoins des actes gravissimes du Polisario, appuyé par l’Algérie, qui cherchent à déstabiliser toute la région et à torpiller tous les efforts des Nations Unies, déployés par leur Secrétaire général, visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et fondée sur le compromis au différend artificiel sur le Sahara marocain.