Le mouvement de résistance islamique palestinien Hamas n'a pas tardé à riposter à la nouvelle de la création d'un soi-disant "comité palestinien de solidarité avec le peuple sahraoui", annoncé en grande pompe par les sites algéro-polisariens et des activistes du mouvement palestinien d'extrême-gauche, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, basé à Damas).
Dans une déclaration au site officiel de Hamas, mise en ligne ce vendredi 30 septembre, le mouvement islamiste palestinien a indiqué, par la voix de Salaha Bardaouil, membre du bureau politique de Hamas, que "le peuple palestinien ne saurait en aucun cas être partie prenante du conflit entre l'Algérie et le Maroc".
Le leader du mouvement palestinien Hamas a par ailleurs démenti catégoriquement l'existence dudit "comité palestinien de solidarité avec le peuple palestinien" dans la bande de Gaza qui est sous son contrôle.
"Nous nous tenons à l'écart des différends arabo-arabes, notre respect des pays arabes ne nous autorise pas à prendre partie pour telle ou telle partie, nous n'avons d'ailleurs ni le temps ni l'esprit à ce genre de balivernes", a tranché le leader du mouvement Hamas, coupant ainsi court à cette campagne d'intox, savamment orchestrée par Alger, en collaboration avec les mollahs iraniens et les services du régime sanguinaire de Bachar Al Assad", à l'encontre du royaume du Maroc.
Une campagne destinée à brouiller les cartes en cultivant l'amalgame entre une cause juste et légitime, celle du peuple palestinien frère, et un conflit, inventée de toutes pièces par Alger, aidée en cela par le régime des Mollahs iraniens et les services du boucher du peuple syrien frère, Bachar Al Assad.
Pour précision, Hamas est en "froid" avec le régime de Bachar Al Assad, ou ce qu'il en reste, sans oublier celui de Téhéran, en raison de son refus de cautionner la folie meurtrière du sanguinaire Al Assad, ce qui a valu au mouvement de résistance islamique palestinien d'être privé de l'aide financière et militaire iranienne.