La polémique sur l’égalité homme-femme en matière d’héritage continue de faire des vagues. Le secrétaire général du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), Nabil Benabdallah vient de se prononcer sur la question lors de la quatrième session du comité central de son parti tenue ce samedi.
«L’égalité est un principe assuré par la Constitution», a martelé le SG du PPS, mettant en garde contre toute exploitation politique de la question. «Il faut ouvrir un débat serein, éthique, loin de toute invective et mettre toujours l’intérêt suprême du pays au-dessus de toute autre considération», a-t-il souligné, relaye le quotidien “Akhbar Al Youm” dans son édition de ce lundi 2 novembre.
Pour Benabdallah, il faut opter «pour une approche progressive, prenant en compte les acquis réalisés dans le domaine de la promotion des droits des femmes en particulier, et des droits humains en général, et la nécessité de prendre en considération les spécificités nationales, les rapports de force et l’étape historique que traverse la société et avancer pour concrétiser une égalité complète».
Critiquant la sortie du président du Conseil national des droits humains (CNDH) Driss El Yazami sur le sujet, le SG du PPS souligne que «son parti est contre ceux qui tentent d’imposer cette question d’égalité à la société sans débat serein mais aussi contre ceux qui refusent l’idée et qui vont jusqu’à frapper d’anathème leurs opposants».
Enfin, le quotidien souligne que la sortie du SG du PPS intervient juste après celle du Chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane qui a dénoncé la proposition du Conseil national des droits humains (CNDH), en faveur de l’égalité hommes-femmes en matière d’héritage.