C’est l’arbre qui cache la forêt. Le happening auquel se sont livrées deux activistes des Femen, pas plus tard que mardi dernier, sur l’esplanade de la tour Hassan, à Rabat, s’inscrit dans le cadre d’un plan savamment orchestré visant à «instituer» une pratique répressible par la loi marocaine et réprouvée par le peuple marocain.
Les premières révélations de l’enquête menée par Le360 sur les tenants et aboutissants du show provocateur de mardi dernier ont de quoi donner froid au dos. Premier indicateur, et il n’est pas des moindres, Inna Shevchenko, fondatrice de la section Femen en France, a reconnu, au lendemain du show rédhibitoire sur Hassan, l’implication d’une activiste espagnole dans la planification de cet acte rébarbatif. Laia Carreras Villa, par qui le scandale est arrivé, est déjà connue des services marocains qui l'ont expulsée, le 22 mai dernier, en représailles contre son comportement attentatoire à l’ordre public.
Mais voilà, animée d’une volonté préméditée de nuisance à l’égard du royaume du Maroc et pour parachever sa mission d’encadrement de la mouvance homosexuelle au Maroc, l’ex-journaliste de TV3 espagnole s’est débrouillée pour contourner la mesure d’interdiction d’accès au Maroc en se faisant délivrer, en Espagne, un nouveau document de voyage avec une identité modifiée. Ainsi, elle a utilisé le nom de Laïa CarrerEs ViLa (en lieu et place de CarrerAs VilLa), allant jusqu’à modifier le numéro de passeport (NAA717568) au lieu de (AA1719136), pour tromper la vigilance des services en charge du contrôle des points frontaliers et, du coup, accéder à nouveau au territoire national !
Un programme de formation de «plus de trois mois»
Il en ressort que cette activiste a enfreint les lois espagnole et marocaine, en procédant à la falsification de son document de voyage. Mais passons, car le pot aux roses a été découvert et révélé par les services nationaux. Maintenant, comment expliquer la bougeotte de cette activiste espagnole ? Figure de proue de l’association NOVACT (ONG catalane qui prétend promouvoir les droits de l’Homme et la bonne gouvernance), Laia Carreras Villa s’évertue depuis peu avec un acharnement démesuré à prêter main-forte à toutes les entités associatives nationales pour mener leur cabale d’hostilités et de rejet de l’ordre public et de l’autorité publique, usant et abusant de son statut de coordinatrice en charge du dossier des droits de l’Homme, de la gouvernance et de la parité au sein de la très officielle Agence espagnole de coopération internationale (AECID).
S’agissant de son prosélytisme en faveur de l’homosexualité au Maroc, elle n’a épargné aucun effort pour enrôler les principales figures de la mouvance s’activant dans le royaume à l’instar de Merouane Bensaïd, de son vrai nom Mohamed El Hajjami, du mouvement Aswat. L'objectif étant de l’associer dans le cadre d’un programme ambitieux de sensibilisation médiatique à l’approche de la journée commémorative du 17 mai avec un programme de formation de «plus de trois mois» qui devait débuter à partir du 1er juin courant pour initier près de 200 défenseurs de l’homosexualité à des sujets à caractère juridique propres à cette minorité.
Commande d’une étude du projet de Code pénal marocain
Dans la foulée de cette permissivité, l’activiste espagnole a sollicité les services d’une avocate du barreau de Casablanca, Khadija Rouggany pour ne pas la nommer, qui a été chargée de prospecter des cas de personnes condamnées par la justice marocaine pour les actes d’homosexualité.
Et ce n’est pas tout. Toujours dans cet élan de zélote, l’activiste ibérique a fait la commande d’une étude du projet de Code pénal marocain, axée sur ses aspects répressifs par rapport aux différents délits d’homosexualité.
L’activiste espagnole aurait pu s’arrêter à ce stade de la provocation, mais elle a poussé le bouchon encore plus loin, sollicitant l’aide d’autres ONG européennes pour l’appuyer dans cette action inadmissible, en l’occurrence l’association allemande «Heinrich Boel » qu’elle voulait «sensibiliser» sur la cause de l’homosexualité au Maroc !
Voyez, on pourrait allonger à l’infini les actes provocateurs orchestrés par ces preux chevaliers du droit-de-l’hommisme bon teint, mais abrégeons: de quel droit, et du haut de quelle irresponsabilité, cette activiste peut-elle se permettre de violer les lois d’un pays souverain et porter atteinte aux croyances et convictions du peuple marocain ? Inadmissible.