Le secrétaire général du PAM et président de la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Ilyas El Omari, a déclaré que les tractations avec la partie chinoise, au sujet des investissements prévus à Tanger, avaient débuté bien avant la dernière visite en Chine, eapporte Akhbar Al Yaoum, dans son édition de ce jeudi 23 juin. Répondant aux questions des journalistes à Oujda où il a présidé une réunion organisationnelle interne, mardi, El Omari a précisé qu'il avait été le premier, bien avant le Chef de gouvernement, à parler du dossier des investissements chinois avec les étudiants du HEM, souligne le quotidien arabophone. Et El Omari, cité par le journal, de préciser que «le dialogue avec la Chine avait débuté avant même la visite, à Johannesburg, en Afrique du Sud, au moment où Pékin déclarait vouloir investir 600 milliards USD en Afrique, dans le cadre d’un projet baptisé «Route de soie maritime Ibn Bettouta» … Et depuis, j’ai pris contact avec les dirigeants chinois». Selon la même source, El Omari a souligné que le gouvernement avait, certes, entrepris des tractations avec les sociétés chinoises désireuses d’investir dans ces projets prévus dans la région de Marrakech et, plus précisément, à Safi. Mais faute d’infrastructures, les Chinois n’ont jamais visité la région initialement choisie et ont finalement opté pour un investissement dans le Nord du pays. Au sujet des 300.000 postes d’emploi, le SG du PAM a fait remarquer que le projet, objet de cette convention dûment signée par le gouvernement marocain, parle de 10 milliards USD, sur une superficie de 2000 ha pouvant contenir 300.000 personnes. Concernant les attaques dont il fait l’objet de la part des membres du PJD, El Omari déclare ne pas être «dérangé outre mesure et se sentir, bien au contraire, renforcé par ces attaques… Ce parti a le droit de me voir comme il l’entend.»
Par Mustapha Nouri
Le 22/06/2016 à 21h15