"Il tue et assiste aux funérailles de sa victime"! Ce dicton arabe s'applique parfaitement à l'artisan des malencontreux incidents survenus à Laâyoune dans la nuit du vendredi 19 et du samedi 20 juillet, en marge des célébrations communes du sacre de la sélection algérienne à la CAN 2019.
Le polisario, puisque c'est de lui qu'il s'agit, s'emploie actuellement à instrumentaliser les fâcheux événements qu'il a lui-même orchestrés et provoqués dans le chef-lieu du Sahara marocain, notamment le décès tragique d'une jeune femme vingtenaire prénommée Sabah, décédée accidentellement, à des fins sordidement politiciennes.
Voici ce que cela a donné: des "lettres" adressés à l'ONU, à l'Union européenne, où le "front de la Honte" verse des larmes crocodilesques sur le décès de la jeune Sabah percutée accidentellement, exploitant ainsi de manière abjecte et abominable ce drame et le deuil de la famille de la défunte pour tenter misérablement de discréditer le Maroc sur la situation des droits de l'Homme qui, faut-il le préciser encore une fois, est de loin meilleure que celle prévalant dans le goulg tindoufien, dernier vestige de la tristement célèbre époque stalinienne.
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Les violations relevant des sinistres années de sang et de larmes et qui sont toujours perpétrés au quotidien par les matons de Lahmada sont systématiques. Il n'est qu'à se référer au récent rapport de Human Rights Watch pour se rendre compte du pedigree du front du Mal et de son chef, le serial-violeur Brahim Ghali, qui est poursuivi pour "crimes de guerre" et "crimes contre l'humanité" par la plus haute juridiction espagnole, l'Audience nationale.
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Est-il encore besoin de rappeler que le front séparatiste corrompu et liberticide a procédé dernièrement à des enlèvements dans les rangs du mouvement d'opposition "Initiative sahraouie pour le changement", dont deux membres, outre un jeune blogueur, en grève de la faim depuis le 18 juillet dernier, ont été kidnappés sur instructions des services algériens?
Est-il encore besoin de rappeler que la famille d'Ahmed Khalil, ex-chef de la sécurité des camps, est toujours sans nouvelle de la victime, enlevée en 2009 à Alger alors qu'elle devait se prononcer sur la sombre page des disparitions forcées et des détentions arbitraires commises du temps où l'actuel chef du polisario officiait en tant que chef de la soi-disant "armée sahraouie"?
On pourrait évidemment allonger à l'infini les exactions perpétrées dans cette prison à ciel ouvert qu'est Tindouf, mais abrégeons par ce dicton assez significatif: "Si le chameau pouvait voir sa bosse, il en tomberait de honte"!
Seulement voilà, le polisario, pas plus d'ailleurs que son mentor algérien incroyablement haineux et rancunier, ne craignent plus le ridicule. Que peut-on finalement attendre d'un régime vert-kaki qui ne veut toujours pas débarrasser le plancher, malgré les manifestations anti-système millionièmes organisées depuis maintenant cinq mois par le peuple algérien frère? Que peut-on attendre aussi d'un front corrompu jusqu'à la moëlle, qui continue de s'enrichir sur les ruines d'une population séquestrée, affamée et humiliée depuis plus de quarante ans ?
En effet, si le ridicule devait tuer, les tanières de Rabouni et du Club des Pins, QG algérois de la bêtise galonnée, seraient jonchées de cadavres!