Tindouf est, depuis mardi 2 décembre, une zone sinistrée, après les pluies diluviennes accompagnées de grêle qui se sont abattues sur les camps. Ces pluies, qui ont provoqué des crues dans l’oued dit «Saguia El Hamra Oued Eddahab», ont causé d’importants dégâts humains et matériels. Selon un premier bilan établi par des sources de Le360, deux jeunes ont été emportés par les crues, 5 familles évacuées dans un état critique et 10 personnes transférées dans un état critique à l’hôpital Rabouni. En plus des dégâts humains, des dizaines d’habitations précaires construites en pisé se sont effondrées et plusieurs autres menacent ruine.
Faute de secours et d’assistance à la population sinistrée, plusieurs dizaines d’habitants sont sortis manifester leur colère, mercredi 3 décembre. De crainte d’un nouveau soulèvement populaire, Alger a déployé plusieurs dizaines d’éléments de la gendarmerie militaire autour des camps sinistrés. Un nouveau tour de vis sécuritaire autour d’une population séquestrée ayant déjà fort à faire avec un système séparatiste corrompu.