L'Algérie est noyée jusqu'au cou dans sa perfide complicité avec l'Iran chiite contre le monde musulman sunnite, rapporte Assabah dans sa version de ce mercredi 25 mai. "Une coopération sécuritaire pour porter atteinte aux intérêts du Maroc", titre ainsi le quotidien. Se basant sur une étude du politologue marocain Abdellah Errami, le journal note que la région maghrébine vit une "transformation stratégique", soit celle d'une alliance politique et sécuritaire entre Alger et Téhéran.
Les observateurs ne sont pas surpris de voir l'Algérie tenter de construire cette nouvelle configuration à double objectif. D'une part, le régime algérien essaie, par ce stratagème, de camoufler la gravité de la crise socio-économique interne que vit la société algérienne. D'autre part, il espère dresser l'opinion publique contre son voisin de l'Ouest, en le présentant comme le plus grand ennemi de l'Algérie.
Selon Assabah, cette nouvelle coopération sécuritaire entre l'Algérie et l'Iran, soit la "charte Amane" ("charte de sécurité"), place la question de la cause nationale marocaine au centre des objectifs à combattre.L'alliance entre ces deux pays concerne également le soutien au régime de Bachar Al Assad. Citant le politologue Abdellah Errami, un spécialiste des mouvements islamistes, Assabah note une consolidation de la relation entre Alger, Téhéran et Damas. L'axe Alger-Téhéran, souligne le quotidien casablancais, est d'ailleurs allé bien loin en piratant le ministère marocain des Affaires étrangères.