C’est officiel. Yasmina Baddou, ancienne ministre de la Santé, Karim Ghellab, ancien président de la Chambre des représentants et Taoufiq Hjira, président du Conseil national et ancien ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, seront traduits devant la commission nationale d’arbitrage et de discipline du Parti de l’Istiqlal (PI).
En effet, leur dossier a été transmis à cette instance compétente par le secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, Hamid Chabat et sera examiné mardi 17 janvier, par la «juridiction» du parti, rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce jeudi 12 janvier.
Et de préciser qu’après examen du dossier, la commission nationale d’arbitrage et de discipline, présidée par Ahmed Kadiri, décidera de «classer l’affaire ou de convoquer les trois cadres du parti de la Balance pour se défendre des accusations retenues contre eux».
En cas de condamnation, la commission prendra les mesures qui s’imposent contre eux selon les statuts du parti relatifs notamment au non-respect de la ligne politique du parti et de ses positions.
En poursuivant ce trio devant la commission de discipline, le secrétaire général du parti de l'Istiqlal, Hamid Chabat a rapidement mis en œuvre les résolutions du Conseil national, réuni dernièrement en session extraordinaire.
Mais l’initiative de Hamid Chabat a également pour objectif, fait remarquer un haut cadre du parti au quotidien, de barrer la voie du secrétariat général du parti aux trois potentiels prétendants lors du prochain congrès du PI prévu à la fin du mois de mars.
Dans une déclaration au quotidien, le politologue Khalid Baymout a affirmé que ces mesures disciplinaires prises à l’encontre des trois Istqlaliens sont un message pour tous ceux et celles qui s’aligneront sur leur position. Et de souligner que l’actuelle direction semble décidée à faire face à tout comportement de nature à perturber les préparatifs du prochain congrès du parti.