Alors que Hamid Chabat se retrouve chaque jour plus isolé que la veille, les tractations vont bon train dans les coulisses du parti de l’Istiqlal (PI) afin que le prochain congrès se déroule dans un climat serein.
Dans son numéro du vendredi 15 septembre, Assabah écrit que Abdelouahed El Fassi, qui soutient la candidature de Nizar Baraka à la tête du parti, est particulièrement mobilisé pour mettre fin aux conflits internes et ce, à deux semaines de la tenue du 17e congrès de l’Istiqlal. Il semblerait surtout que Abdelouahed El Fassi veuille éviter que ce congrès se transforme en ring, comme l’ont été les récents congrès régionaux du parti, notamment à Casablanca.
Le journal explique que le fils du leader historique des Istiqlaliens, Allal El Fassi, s’est entretenu avec plusieurs autres leaders du parti afin de les convaincre de ne pas boycotter le prochain congrès. Il veut ainsi s’assurer d’une forte mobilisation des militants lors de cet événement.
Parmi les leaders rencontrés, on retrouve Mohamed Louafa, Mohamed Saad El Alami, Moulay Ahmed El Khalifa. Abdelhamid El Aouad, quant à lui, aurait, à en croire Assabah, décliné l’invitation et préfère rester isolé chez lui.
Pour ce qui est de Hamdi Ould Rachid, un des principaux opposants à Hamid Chabat, il continue à défendre l’idée de relever le nombre des membres du comité exécutif du parti, en le faisant passer de 24 à 30 membres. De cette manière, il s’assurera que les 14 membres actuels du parti qui l’ont soutenu face à Chabat puissent garder leurs sièges, en dépit du quota obligatoire de renouvellement des membres.
Dans un autre article dans le même numéro, Assabah revient sur la situation de Hamid Chabat qui, selon Yasmina Baddou citée par le journal, a pris en otage les dirigeants du parti pendant les quatre années qu’il a passées au secrétariat général. Assabah ne manque pas de rappeler que Hamid Chabat est aujourd’hui plus que jamais isolé, après que même ses plus fidèles partisans lui ont tourné le dos en se contentant de lui conseiller de tenter de sortir du parti la tête haute.