Les membres du Conseil national de l’Istiqlal dans la région de Tanger-Al Hoceima-Taounate, réunis samedi dans la ville du Détroit, ont apporté leur soutien à la candidature de Nizar Baraka, l’ancien ministre et actuel président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), dans la course au poste de SG du PI.
Nizar Baraka s’est en effet réuni à Tanger avec des dizaines de membres du Conseil national, dont six parlementaires, avant d’enchaîner, dimanche, par une réunion avec les Istiqlaliens de Tétouan.
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Le même week-end, des dirigeants du PI dans la région de l’Oriental ont diffusé un communiqué où ils annoncent apporter leur soutien à Nizar Baraka.
Rappelons que le petit fils de Allal El Fassi, bien que n’ayant toujours pas annoncé sa candidature de manière officielle, a déjà le soutien des trois régions du Sahara, de la région du Souss et de celle de Draâ-Tafilalet.
La bataille de l’Article 54
Pour battre Hamid Chabat, Nizar Baraka devra d’abord batailler dur pour venir à bout d’un grand écueil qui empêche sa candidature: l’Article 54 du statut du PI qui interdit la candidature au poste de SG à tout militant qui n’a pas siégé dans le dernier Comité exécutif (équivalent du Bureau politique).
«Nous allons essayer de faire amender cet article au sein de la commission des statuts relevant du comité préparatoire ou poser la question au début des travaux du congrès (fin avril-début mai 2017, ndlr)», s’enthousiasme un proche de Nizar Baraka.
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Le comité préparatoire du prochain congrès de l’Istiqlal est présidé par Abdellah Bakkali, membre de la direction et directeur du journal Al Alam.
Au sein du Comité exécutif du PI, Hamid Chabat est mis en minorité par 17 membres (dont les trois dirigeants suspendus, Ghellab, Héjira et Baddou) sur les 21 qui ont pris position contre lui. Sauf qu’il garde la main sur le Conseil national composé de près de 500 membres.