Le secrétaire général de l’Istiqlal, Nizar Baraka, poursuit ses concertations pour former le nouveau comité exécutif du parti. Il a rencontré à deux reprises les membres des deux groupes parlementaires de l’Istiqlal au Parlement, rapporte Al Ahdath Al Maghribia du vendredi 10 mai.
Malgré plusieurs réunions marathoniennes, la direction du parti n’est pas parvenue à trouver un consensus sur la liste des candidats. En début de semaine, Nizar Baraka a rencontré le groupe parlementaire du parti à la chambre des représentants. Lequel groupe a constitué une commission de 12 parlementaires visant le renforcement de sa représentation au sein de la nouvelle direction du parti.
Le patron du parti espère atténuer les divergences mais ce pari s’avère difficile face aux 100 candidatures qu’il a reçues pour 30 sièges à pourvoir. Face aux difficultés qu’il rencontre, Nizar Baraka a décidé de temporiser avant de trancher sur la liste définitive qu’il était censé présenter devant le Conseil national pour approbation.
Les mêmes sources indiquent que Nizar Baraka a décidé d’élargir les concertations aux organisations parallèles du parti afin d’éviter toute nouvelle tension dans la maison istiqlalienne. Selon certaines sources, la première rencontre qu’il a eue avec les membres du groupe parlementaire à la chambre des représentants a été marquée par un débat très animé sur les résultats du 18e congrès et l’échec de la direction du parti à former le nouveau comité exécutif.
Plusieurs députés, relaie Al Ahdath Al Maghribia, ont mis l’accent sur le droit du groupe parlementaire à demander à Nizar Baraka de lui garantir une forte représentation dans le comité exécutif. Lors de son intervention le 1er mai à Fès devant un rassemblement de l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), Nizar Baraka a déclaré que «le 18e congrès national de l’Istiqlal a été une réussite mais il reste ouvert pour parachever l’élection du comité exécutif. Cette décision a été prise après avoir constaté que les dissensions allaient avoir des répercussions négatives sur la composition de ce comité».
Du coup, le patron de l’Istiqlal a estimé qu’il serait nécessaire d’élargir les concertations et de prendre le temps de procéder à l’évaluation des candidatures.