Rebondissement judiciaire dans l'affaire de la petite fille Emma Abdelhay Joly, qui s'en est sortie avec une fracture après avoir été malencontreusement percutée lors du passage du convoi du SG de l'ONU, Ban Ki-moon, en direction du poste de la Minurso à Bir Lahlou, localité marocaine située dans la zone tampon. La famille de la victime exprime sa volonté de déposer une plainte pour négligence à l'encontre de la direction du Polisario.
Contacté par le site "Al Mostakbal sahraoui", le père affirme n'avoir reçu aucun soutien de la part de la direction du Polisario pour porter secours à sa fille.
Après le fâcheux incident, le père s'est chargé lui-même, et dans l'indifférence totale de la part de cette direction, de transporter sa fille vers un hôpital de fortune à Tindouf pour une fracture douloureuse au niveau du pied.
Après s'être fait replâtrer le pied et regagner son foyer, la victime a ressenti des douleurs atroces. C'est à ce moment-là que lui vient l'idée de l'évacuer vers un hôpital à Alger. Mal lui a pris de découvrir qu'aucun hôpital à Alger n'a daigné l'admettre, sous prétexte que le "bon de sortie" de l'hôpital de Tindouf, ou ce qui en tient lieu, avait été "dûment signé" par le père.
Face à cette situation, le malheureux père n'a eu d'autre choix que le recours à une clinique privée à Alger. Mais là, il réalise qu'il faut débourser de 3 à 4 millions de centimes algériens (300 euros)! Impossible à trouver une somme pareille pour un père abandonné à son sort, autant que son petit bout de chou qui n'a plus que les yeux pour pleurer.