Le parquet général du royaume, qui a remplacé le ministère de la Justice dans ses fonctions de présidence du ministère public (ancienne appellation du parquet) et son autorité sur ses magistrats, se restructure, marque son territoire, selon les lois qui le régissent, pour mieux exercer ses compétences.
Dans ce sens, nous apprend le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 20 et 21 janvier, le procureur général du roi près la Cour de cassation, Mohamed Abdennabaoui, vient de procéder à la nomination de directeurs de pôle et de chefs de service. Les pôles ont été confiés à Amina Afroukh au parquet général et à la coopération judiciaire, Said Bensaleh aux ressources humaines et affaires générales, Ahmed Ouali Alami, chargé de l’Action publique et du suivi des politiques pénales et Abderrahim Hanine au pôle de suivi des affaires pénales. De même, vendredi, les chefs de service ont été nommés, ajoute le quotidien.
La majorité de ces compétences sont issues du ministère de la Justice où elles exerçaient en tant que magistrats ou hauts cadres. Dans le même sillage, poursuit le quotidien, un appel à candidature sera lancé prochainement pour pourvoir d’autres postes créés selon le nouvel organigramme mis en place par le procureur général du roi près la Cour de cassation. Cet organigramme, précise le quotidien, a été validé par le ministère de l’Economie et des finances puisqu’il comporte des indemnités pour fonctions aux nouveaux responsables. Rappelons que le procureur général du roi près la Cour de cassation est désigné président du Parquet, qui comprend les procureurs et les substituts des procureurs du roi et qui veille et contrôle le ministère public dans l’exercice de ses fonctions relatives à l’action publique.