Justice: baisse du nombre d’affaires liées au terrorisme

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Revue de presseKiosque360. Le nombre d’affaires liées au terrorisme examinées et traitées par la justice en 2017 est de l’ordre de 658 sur un total de 774 dossiers en cours devant le tribunal de première instance et la Cour d’appel de Rabat, tandis que 145 dossiers ont été instruits sur 181.

Le 16/02/2018 à 23h22

Les statistiques liées à la criminalité au Maroc, qui viennent d’être rendues publiques à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire 2018, ont montré une baisse du nombre d’affaires terroristes déférées devant la justice compétente. Ainsi, la Cour d’appel de Rabat et le tribunal de première instance de la même ville ont statué sur 658 affaires sur un total de 774 dossiers, soit 85 %, au cours de l’année de 2017.

Au niveau de l’instruction, 145 dossiers ont été démêlés sur un total de 181. Cette baisse par rapport à l’année 2016 a été enregistrée grâce à la vigilance des services sécuritaires marocains, qui traquent les combattants de retour des zones de combat et en empêchent d’autres de les rejoindre, a fait savoir le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat, Hassan Daki. Et d’ajouter qu’en dépit de l’élargissement de la zone géographique des terroristes, la multiplication des foyers de tension ainsi que les tentatives d’enrôlement, le Maroc a pu maîtriser la situation et préserver sa stabilité, rapporte le quotidien Akhbar Al Youm dans son édition du week-end des 17 et 18 février.

S’agissant des autres affaires criminelles, le procureur général du roi près la Cour d’appel de Rabat a indiqué que 161 procès ont été dressés au cours de l’année écoulée, déférant 229 personnes devant le parquet général, alors qu’en 2016, pas moins de 251 procès ont été dressés et quelque 410 personnes auditionnées, soit une baisse de 35%. A Casablanca, les statistiques, présentées à la même occasion, ont montré que 105.000 personnes ont été déférées devant les cours d’appel de la région Casablanca-Settat. Tandis que 145 procès ont été dressés dans des affaires liées à la dilapidation de deniers publics, 100 procès pour des crimes en flagrant délit, 9 dossiers relatifs à la spoliation immobilière, environ 12.000 plaintes pour des violences contre des femmes et des enfants et plus de 824.000 dirhams d’amendes.

Par Mohamed Younsi
Le 16/02/2018 à 23h22