Le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, et son ministre de la Justice, Mustapha Ramid, ont levé le voile jeudi soir sur la "Charte" nationale de la réforme du système de la justice au Maroc, fruit de plusieurs mois de travaux menés par "l'Instance supérieure du dialogue national" sur cette question.
Outre les membres de cette commission, la cérémonie d'ouverture a regroupé des membres du Conseil supérieur de la magistrature, les associations de barreaux ainsi que des représentants de corporations professionnelles, des délégués ministériels, des membres d'Organisations internationales et du corps diplomatique accrédité dans la capitale. Des membres du gouvernement ont également assisté à ce coup d'envoi de mise en oeuvre de cette réforme.
"L'une des principales innovations apportées par cette charte est liée au transfert de la tutelle du ministère public (parquet) au Conseil supérieur de l'autorité juridique, une juridiction nouvellement créée pour notamment prendre le relais de cette charge lourde de responsabilité et sensible et qui était jusqu'à jeudi confiée au ministère de la Justice". Les justiciables aspirent à une justice équitable, tel est le souhait ardent du roi Mohammed VI, initiateur de cette réforme tant attendue.