Lors de l’audience du 25 janvier 2017, le tribunal avait rejeté les demandes de mise en liberté provisoire soumises par la défense des accusés et décidé de reporter le procès à ce lundi 13 mars.
La Cour a également rejeté la requête de forme ayant trait à la compétence de la juridiction, et décidé de soumettre les accusés en détention à une expertise médicale auprès de trois spécialistes.
La juridiction a en outre décidé de convoquer les témoins dont la liste a été soumise par la défense ainsi que les rédacteurs des procès-verbaux de la Gendarmerie royale et refusé de convoquer le reste des témoins. Elle a aussi reporté l'examen des autres requêtes jusqu'à ce qu'il soit statué sur le fond de l'affaire.
La quatrième audience du procès, qui a duré plus de 11 heures, avait été marquée par un vif débat juridique entre la défense des accusés et celle des victimes et le ministère public.
Depuis son ouverture devant la Chambre criminelle près l'annexe de la Cour d'appel de Salé le 26 décembre 2016, le procès est suivi par plusieurs associations de défense des droits de l’Homme et des ONG indépendantes nationales et internationales, avec une présence soutenue des familles des victimes.