Le PJD traverse une mauvaise passe dans la province de Kenitra. Une des élues communales du Parti de la justice et du développement (PJD) a déposé sa démission définitive du parti et a annoncé son retrait de l’ensemble des organisations et instances qui lui sont affiliées.
Son intention, selon le journal Al Massae qui rapporte l’information dans son édition du vendredi 20 novembre, est de rompre toute relation avec le parti de la lampe. Une relation qui dure depuis plusieurs années durant lesquelles elle a occupé plusieurs postes à responsabilité au nom du parti. Le journal avance que la démission de Wafaa Alanzi, élue de la commune de Sidi Boubker Al Haj, est une contestation contre le «Tahakkoum» et l’intrusion d’un puissant lobby au sein du parti.
Dans sa lettre de démission, dont Al Massae détient une copie, Wafaa Alanzi explique qu'elle met fin à son adhésion au parti en tant que membre et à sa relation institutionnelle avec l’ensemble de ses organisations parallèles. Cette rupture intervient selon elle «après avoir veillé tout au long de son adhésion à donner le meilleur de moi-même pour un militantisme politique intègre et honnête, croyant dans le destin commun qui a été promu comme qualité distinctive du parti et sur la base duquel j’ai décidé d’adhérer et de militer, sa réussite était la nôtre, et son échec le nôtre», explique-t-elle.
«Malheureusement, ce succès a révélé certains profils hargneux occupant des postes à responsabilité et qui ont délibérément affaibli l’esprit d’équipe et de solidarité grâce à l’influence politique et organisationnelle dont ils jouissent», ajoute-t-elle. L’élue communale dit avoir été victime de harcèlement politique, organisationnel et professionnel et de discrimination qu’elle a tenté de faire cesser par tous les moyens sans succès. Suite à quoi elle a décidé de quitter le parti, ceux qui prônant le «Tahakkoum» continuant de sévir.