Le ministère de la Santé indique dans son communiqué que le rapport d'une mission d'information parlementaire a fuité dans les médias alors que le document n'était pas encore "définitif". "La version publiée par la presse était provisoire, incomplète, tout en souffrance de lacunes", selon la même source.
Selon le rapport, le ministère de la Santé a accordé à 45 sociétés "non qualifiées" des marchés publics de gré à gré dans le cadre de l'achat d'une série d'équipements et de matériels anti-Covid-19. La valeur de ces transactions "contestées" a été évaluée à 220 millions de dirhams.
D'après de nombreux députés interrogés par la presse, les marchés publics en question avaient été émaillés de "plusieurs manquements".
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Le ministère de la Santé rétorque que le rapport restait "provisoire" du fait que la procédure de sa discussion et de son adoption définitive n'a pas été terminée.
A la veille de la clôture de la session parlementaire d'avril, les élus ont en outre regretté les absences répétées de Khalid Aït Taleb devant la commission d'information.
Dans son communiqué, le ministère de la Santé précise que l'ensemble des entreprises avec lesquelles il a conclu un marché "sont homologuées" et que "tous les équipements médicaux anti-Covid-19 achetés "ont été enregistrés en conformité avec la loi 84-12".