La rentrée scolaire de cette année apporte son lot de surprises des plus désagréables, comme toujours. En effet, si les classes regroupant des effectifs dépassant les cinquante élèves, voire soixante, ont fait scandale, la situation, dans certaines contrées, serait «bien pire», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mardi 4 octobre. Le journal relate ainsi l’histoire de cette école de Ksar El Kébir où les élèves ont dû s’asseoir par terre, pendant une semaine, faute de tables, entre autres matériels pédagogiques et équipements de première nécessité.
Selon le journal, il s’agit des élèves de l’école Oued Eddahab qui a vu ses effectifs carrément exploser après l’arrivée de plusieurs dizaines d’élèves obligés de quitter l’établissement Driss Lahrizi qui, lui, menaçait ruine. Et de préciser que le corps enseignant et les parents d’élèves ont multiplié les protestations auprès des services extérieurs du ministère de l’Education nationale. Ils ont cependant dû attendre longtemps avant que les services concernés n’interviennent pour rectifier le tir.
Selon Al Akhbar, une fois le problème des tables résolu, il restait à trouver des solutions à mille et un autres problèmes, notamment à ceux ayant trait au manque flagrant d’infrastructures et à la pénurie des enseignants.
Signalons que cette école de Ksar El Kébir n’est pas un cas isolé. Partout au Maroc, le manque d'effectifs et d'infrastructures posent problème. Mais, cette année, cela a été au-delà de l’imaginable!
