"Ni fanion sahraoui ni celui de la communauté LGTB dans les édifices publics" titrent les journaux canariens "La Provincia" et "El Dia" commentant la décision de la haute cour espagnole.
"La Vanguardia" écrit, pour sa part, que dorénavant l’usage de "drapeaux non officiels en hommage ou en signe de solidarité avec la communauté LGTB, les gitans ou les sahraouis" est interdit par la justice espagnole.
Dans le même élan, le portail "Elespirtal21" note que "ni le fanion des Canaries, ni celui du polisario ne peuvent être affichés désormais dans les édifices publics" espagnols, ajoutant que la décision de la Cour Suprême, qui concerne l’ensemble du territoire espagnol, aura un avant et un après dans la consolidation du principe de la neutralité des édifices et des espaces publics.
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Même son de cloche chez le site électronique "Tribunalibre" qui a relevé que cette décision judiciaire ne laisse aucun doute. L’utilisation de fanions ou de symboles non-officiels à caractère politique dans les administrations publiques espagnoles n’est pas "compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel" ou avec le "devoir d’objectivité et de neutralité" de ces administrations.
Le média espagnol a noté que le fanion du polisario ne doit pas coexister avec le drapeau de l’Espagne et les autres drapeaux légalement institués.
Le magazine espagnol spécialisé dans les affaires du Maghreb "Atalayar" consacre, à son tour, un article à l’arrêt de la Cour suprême, rappelant qu’au lendemain de cette décision, le polisario a publié une déclaration demandant à l’Espagne de reconnaître "sa responsabilité historique, politique, juridique et morale" dans le conflit autour du Sahara.