Cet accord est intervenu lors de la réunion à laquelle ont participé les leaders du PJD, du RNI, de l’UC, du MP, de l'USFP et du PPS, a affirmé le secrétaire général du PPS, Nabil Benabdellah, interrogé par Le360.
La législation donne latitude au chef du gouvernement de convoquer une session extraordinaire de l’institution législative via la publication d'un décret qui fixe un agenda précis des travaux de cette session.
Lire aussi : Réunion de crise de la coalition gouvernementale: El Othmani tente de rafistoler sa majorité
Parmi les textes de loi en «situation de gel», figurent le projet de loi-cadre sur la réforme de l'Education nationale, le projet de loi organique sur l'amazigh, le projet de loi sur le droit de grève, la révision du Code pénal et du Code de la procédure pénale ainsi que le projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture.
C'est le projet de loi sur la réforme de l’éducation qui divise les partis politiques au sein du Parlement.
Lire aussi : Langues d'enseignement: comme un air de fronde PJDiste contre Amzazi
Le PJD s'oppose à la disposition proposant d'enseigner les matières scientifiques en langues étrangères contrairement à ses alliés dans la majorité comme le tandem RNI-UC qui plaident pour cette mesure.
Dans l'opposition, l'Istiqlal de Nizar Baraka est contre cette disposition alors que le PAM la défend fermement.
La date de cette session extraordinaire du Parlement n'a pas encore été fixée.