Les séparatistes optent pour une démarche communicationnelle biaisée. Lieu de la pièce théâtrale : Washington. A qui veut les croire, ils organisent, ce lundi 24 mars, dans les bâtiments du congrès américain, leur propagande faisant croire que l’assistance sera composée de congressmen. Mais leur manège a été mis à nu. Il s'agit en fait d'une salle louée comme on loue les salles de fêtes où le repas est payant et où les convives ne sont que des personnes étrangères au congrès américain, selon des témoignages recueillis, dimanche, depuis Washington par Le360. Précision de taille que cachent les auteurs de cette mascarade: le Congrès et le Département d’Etat américains ne sont pas les initiateurs de cet événement. Ils ne sont pas non plus les organisateurs de cette propagande vouée à l'échec.
Propagande
Le "spectacle" dans les murs loués du congrès est une invitation de l’association Defense Forum Foundation, qui n’est autre qu’une société de lobbying américaine privée à la solde de l’Algérie, à l’instar de la Fondation Kennedy. Les participants au piètre spectacle qui se tiendra, ce lundi, sous forme de déjeuner-débat (fermé et payant à 35 dollars par tête) sont des personnes étrangères au congrès américain et probablement quelques staffers et congressmen américains acquis aux thèses séparatistes. Dans les milieux politiques marocains, on estime qu'il s'agit d'une démarche de propagande visant "à semer le doute et remonter le moral des séparatistes de l’intérieur et des camps et à créer la confusion quant à la position officielle des Etats-Unis par rapport à l’initiative marocaine de l’autonomie".
Ces séparatistes à la solde d'Alger, qui dépensent l'argent du peuple algérien, s'agitent à l'approche de la réunion du Conseil de sécurité au mois d’avril concernant le mandat de la Minurso. Ces groupuscules feignent d'ignorer que les provinces sahariennes marocaines sont une affaire de tout un peuple marocain. "Ce n'est l'affaire ni d'une personne, ni d'un parti politique, ni d'un gouvernement. C'est tout un peuple qu'il faut affronter pour pouvoir mettre la main sur un seul grain de son sable", estiment les observateurs.