C’est bien connu, Daech utilise les réseaux sociaux comme outil de propagande et de recrutement. L’organisation terroriste en maîtrise si bien les codes qu'elle en devient un casse-tête pour la police… Mais les autorités marocaines ont décidé d’intensifier le contrôle sur les réseaux sociaux payants, rapporte Al Massae dans son édition du mercredi 27 avril.
A la différence des réseaux sociaux «normaux» comme Facebook ou encore Twitter, les réseaux sociaux payants constituent un plus grand danger puisqu’ils font bénéficier leurs utilisateurs d’une haute confidentialité et d'une grande protection des données. Ce qui, du coup, constitue autant d'obstacles pour les autorités qui tentent tant bien que mal de traquer les cyber-criminels.
«Il suffit de payer 50 dollars (pour un abonnement annuel) pour bénéficier des services de ces réseaux sociaux.» Une somme finalement dérisoire pour ceux qui ont l’intention d’en faire un outil criminel, de planifier des projets en catimini et de nouer des contacts malveillants.
«Les éléments de la police marocaine vont intensifier leur contrôle sur ces réseaux sociaux, voire les censurer, s’il le faut, afin de mieux lutter contre Daech sur Internet», souligne le journal arabophone qui précise que «les compagnies qui gèrent ces réseaux sociaux soutiennent leurs clients dans le sens où elles ne pensent qu’au profit». Mais la police marocaine est visiblement décidée à en découdre avec elles!