La Turquie soutient le retour du Maroc au sein de l'UA, déclare son ambassadeur

L'ambassadeur de Turquie au Maroc, Ethen Barkan (au centre), lors du point de presse, lundi 1er août à Rabat.

L'ambassadeur de Turquie au Maroc, Ethen Barkan (au centre), lors du point de presse, lundi 1er août à Rabat. . Mehdi-Le360

La Turquie "soutient le retour du Maroc au sein de l'Union africaine" (UA), a déclaré lundi l'ambassadeur de Turquie à Rabat, Ethen Barkan, qualifiant de "très importante cette décision".

Le 01/08/2016 à 16h36

La Turquie qualifie d’ "indispensable la présence du Maroc au sein de l'UA ", a déclaré l'ambassadeur de Turquie au Maroc, Ethen Barkan, lors d’une conférence de presse ce lundi à Rabat.

M. Barkan a souligné que les autorités d'Ankara encouragent depuis longtemps cette intégration. "Le Maroc est très important à travers la richesse de son histoire, sa culture et son économie. On ne peut pas imaginer l'Afrique sans le Maroc qui a un poids et une place particuliers", a affirmé l’ambassadeur. "C'est un pays à référence politique et économique très forte", a-t-il ajouté.

Il a rappelé que lors du récent sommet Turquie-Afrique, tenu à Ankara, le chef du gouvernement marocain avait participé à cette rencontre à l'invitation des autorités turques.

L'ambassadeur turc devait, par ailleurs, évoquer la question de la présence au Maroc des écoles de l'opposant Fethullah Gülen accusé par Ankara d’être derrière le putsch avorté et qui vit en exil en Pennsylvanie (USA).

"Le Maroc n'a pas besoin de recevoir une liste du gouvernement turc à propos de ces écoles", a affirmé Éthen Barkan, ajoutant que les "services marocains sont très forts et reconnus dans le monde pour ignorer cette présence".

"Cette question des écoles de Gûlen, a-t-il indiqué, a été évoquée par le passé entre des délégations turques et les autorités marocaines". L'ambassadeur turc a refusé de fournir le nombre précis des écoles appartenant à la mouvance Gülen au Maroc. Le diplomate a néanmoins minimisé le poids culturel de Gûlen dans le royaume.

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 01/08/2016 à 16h36