Dans une interview accordée à la chaîne de radio catholique péruvienne Santa Rosa, l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Lima, Youssef Balla, a souligné que, «sur la base d’une propension séculaire vers la tolérance et la cohabitations entre les cultes, le Maroc ne cesse d’œuvrer, avec engagement et sens de responsabilité, pour la consécration du dialogue interreligieux». L’implémentation d’initiatives concrètes, à l'instar de la création de l'Institut Mohammed VI pour la formation des imams, excipe de cette volonté de promouvoir un Islam tolérant et modéré, et de redresser les idées erronées découlant de l’instrumentalisation de la religion à des fins sans rapport avec cette dernière.
«C’est ainsi que la société marocaine, fidèle à un Islam moderne tolérant et du juste milieu, avait accueilli la visite du Pape Jean-Paul Il à l’occasion de la première visite que celui-ci a effectuée dans un pays musulman», a ajouté M. Balla.
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L’Ambassadeur de sa Majesté le Roi a fait remarquer, par ailleurs, que la vision royale place la gestion des affaires religieuses au service du dialogue entre les religions, de la tolérance et du respect des individus et des peuples. Autant de valeurs communes que Sa Majesté le Roi n’a eu de cesse de promouvoir.
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Selon l’Ambassadeur de Sa Majesté à Lima, "ce dialogue est basé sur une approche marocaine d’avant-garde orientée vers la prévention et la lutte contre la radicalisation, à la faveur dune perception de la chose religieuse basée sur la modération, l'ouverture et la tolérance".
Par ailleurs, M. Balla a mis en exergue la convergence des vues entre le Maroc et le Vatican au sujet de différentes questions de l’agenda multilatéral et international, telles que la question palestinienne qui fait l’unanimité chez les deux parties quant à la nécessité d’un Etat palestinien indépendant et viable avec Jérusalem Est comme capitale.
Également, l’Ambassadeur Balla a relevé la convergence de vues entre le Maroc et le Vatican au sujet de défis globaux tels que la question migratoire et la protection de l’environnement tout en soulignant que les deux parties ont pris des initiatives concrètes dans le sens de l’humanisation des politiques migratoires, à la faveur de la mise en œuvre des recommandations du pacte de Marrakech.