Laâyoune-Sakia El Hamra: Derham dénonce la dilapidation des deniers publics

Hassan Derham.

Hassan Derham. . DR

Revue de presseKiosque360. L’acteur politique et homme d’affaires, Hassan Derham, vient de jeter un pavé dans la mare. Il dénonce ce qu’il qualifie de dilapidation des deniers publics dans des collectivités territoriales des provinces du sud. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 07/10/2022 à 21h28

«Certaines personnes qui se présentent comme des notables ou des élus de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra et dans d’autres provinces du sud mettent la main, en toute impunité, sur les deniers publics, s'estimant déliés de l'obligation d'obéir à la loi».

C’est ce qu’a dévoilé l’ancien député et homme d’affaires, Hassan Derham, précisant que «des transferts de l’ordre de plus de 26 millions de dirhams ont été effectués des comptes de la région Laâyoune-Sakia El Hamra vers des comptes d’associations fictives pour finir sur les comptes de proches ou de leurs entreprises».

Dans une déclaration au quotidien Assabah, qui se penche sur cette affaire dans son édition du week-end des 8 et 9 octobre, l’ancien parlementaire accuse ouvertement des notables de la région de manipuler les lois en vigueur pour s’enrichir. «Des chèques de carburant d’une valeur de 750.000 dirhams et des bons de carburant d’une valeur de 1,5 million de dirhams ont été encaissés par des élus de la région», a-t-il ajouté, dénonçant également «les graves dysfonctionnements administratifs qui émaillent de la commune urbaine de Laâyoune».

Dans ce sillage, l’acteur politique et membre de la commune de Boujdour estime que ces détournements des deniers publics «vont à l’encontre des efforts déployés par le Maroc pour défendre l’intégrité territoriale du royaume, servent les ennemis du Maroc et menacent la paix sociale». Et d’appeler les autorités compétentes à ouvrir une enquête pour tirer au clair ces affaires.

Dans la même déclaration, Hassan Derham a également évoqué les entraves à ses investissements depuis 2014, notamment l’affaire qui l’oppose à un entrepreneur français d’origine algérienne. «Après huit ans, aucune clause de l’arrangement conclu avec son associé n’a été honorée pour régler les dettes auprès des banques, des services de la Douane, de l’Office des changes, régler les factures des fournisseurs et payer les salaires des employés», a-t-il rappelé. Ce qu’il considère comme «un complot contre lui et ses affaires». L’affaire, a-t-il conclu, fera l’objet d’une conférence de presse dans les prochains jours pour tout déballer.

Par Mohamed Younsi
Le 07/10/2022 à 21h28